On retrouve trés souvent les mêmes symboles dans mes bijoux. Je les aime pour de nombreuses raisons: ils me rappellent mes voyages ou mon enfance, ils ouvrent un imaginaire, ils rappellent des traditions ancestrales que j'aime remettre en avant.
Je vous raconte ce qu'ils représentent et pourquoi ils me parlent tant.
MATIASMA en grec ou NAZAR BONCUK en turc: ce Talisman sert à protéger du Mauvais Oeil.
Créé en Turquie, c'est à Athènes, à la chute de l'Empire Ottoman, vers 1832, qu eles artisans verriers exilés ont transmis la création de l'Amulette aux Athéniens. Le talisman est resté depuis un symbole de protection très populaire.
TREFLE. les quatre feuilles représentent la Foi, l'Espoir,la Chance et l'Amour. Quiconque trouverait un tel porte-bonheur verrait ce jour-là ces quatres facettes de sa vie s'améliorer.
L'origine de l'utilisation du Trèfle comme symbole national irlandais remonte au Moyen-Age.
La légende raconte que Saint Patrick utilisa un trèfle pour faire comprendre au peuple irlandais le concept de Sainte Trinité et ainsi de les convertir.
KHAMSA. ou Main de Fatma est une amulette, en forme de main ouverte, protégeant contre le mauvais oeil, celui du regard de l'envieux, de la pensée du jaloux qu'il faut contrer à l'aide d'un talisman. Depuis les Carthaginois, on l'a retrouvée dans les civilisations islamiques, juive et bérbère. Son usage s'est répandu dans toute l'Afrique du Nord et jusqu'en Inde.
FIGA. « L’occhju » ou mauvais œil est une croyance ancienne très répandue en Méditerranée. Une personne mauvaise et jalouse jette un sort qui apporte le malheur ou la maladie à celui qui le reçoit. Au bord de la Méditerranée et particulièrement en Corse, les hommes faisaient le signe de la « figue » – poing fermé et pouce entre l’index et le majeur – pour se protéger. Un jour, ce signe a été sculpté dans le corail, matière protectrice. Il est devenu un pendentif en corail porte-bonheur. Il est difficile de savoir à quand remonte cette tradition.
On le retrouve en Amérique du sud et particulièrement au Brésil. Les esclaves en retrouvant la liberté, le recevait comme symbole de renaissance. Il est aussi, dans toutes les matières possibles (bois, pierre, métal… ) sur les rives portugaises, dans différents ports. Probablement d’où partaient les navires qui transportaient les esclaves d’Afrique vers les Amériques !
SCARABEE. Porter un scarabée en tant que porte-bonheur est une tradition dont la première trace remonte à 2345 AV. JC dans l'Egypte Ancienne.
On pouvait en outre y trouver des allusions au Dieu Egyptien du soleil levant, Khepri. Il en fut conclu que, pour les Egyptien, cet animal représentait la création perpétuelle et la vie éternelle.
FER A CHEVAL. La superstition et l'aspect "magique" du fer à cheval provient en partie des Grecs et aussi du Christianisme. Ceux-ci pensaient que le fer à cheval avait un pouvoir répulsif sur le mal. De plus, il avait une forme de croissant. Le croissant était à l'époque synonyme de fertilité et de chance.
Dans l'histoire irlandaise, la légende de Saint Dunstan : Dunstan était un homme simple, un forgeron, dans la Grande-Bretagne du 10e siècle. Une nuit, le diable lui rendit visite et lui demanda de mettre un fer à cheval sur son cheval. Au lieu de mettre le fer sur le cheval, Dunstan cloua le fer à cheval au diable. Dans la douleur, le diable supplia Dunstan d'enlever le fer à cheval ; Dunstan accepta, mais à une condition. Le diable devait promettre de se tenir à l'écart de toutes les maisons dont l'entrée était surmontée d'un fer à cheval. Ainsi, Dunstan devint l'archevêque de Canterbury et fut élevé à la sainteté.
13. Il existe autant de personnes qui pensent que le chiffre 13 porte bonheur que de gens qui pensent l'inverse. Pourtant, si l'on s'en réfère aux propriétés mathématiques du 13, il semble effectivement le candidat idéal pour porter bonheur: c'est tout à la fois un nombre premier et un nombre chanceux.
En la faveur du chiffre 13, notons qu'il y a 13 lunaisons dans une année.